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COMMUNIQUÉ DE PRESSE: Jour de la Saint Martin (1959 - 2012) - de Lasana M. Sekou.

mdormoylsekouandiyork08112012Le synopsis suivant par Lasana M. Sékou a été écrit pour le 53e anniversaire de St. Martin Day, Novembre 11, 2012, à l'invitation du Département de Culture et du Patrimoine (Service Culture), Collectivité de Saint-Martin. Lasana M. Sékou est un poète, historien, auteur et éditeur.

 

La St. Martin Day, le 11 novembre, célèbre la culture, l'unité et la force de travail de Saint-Martin, une nation qui se constitue de tous les individus du Nord et du sud de l'île.

La fête annuelle de la St. Martin Day est le jour « national » principal, et le seul jour férié qui a Saint-Martin « officiellement » uni le peuple locataire occupant le territoire français (Nord) et le territoire néerlandais (Sud) pour célébrer cette île de la Caraïbe comme étant leur un patrie.

L'accent mis sur l'unité du peuple de Saint-Martin a commencé à se manifester plus fortement comme fondement de la célébration de la Saint-Martin à la fin des années 1980. Cet accent a été soutenu avec une détermination croissante depuis le début des années 1990, à la fois dans les discours officiels et les programmes et au travers des activités culturelles populaires qui ne cessent de se développer.

Toutefois, un principe fondateur qui a lancé la première célébration du jour de la Saint-Martin en 1959, a eu comme un objectif déclaré « l'anniversaire de la découverte de l'île de Christopher Columbus. » Cet objectif thématique a été un point de référence tout au long des années 1960 et 1970 et a connu quelques variantes jusqu'au début des années 1980 lors de l'organisation de la célébration de Saint-Martin tant à Philipsburg (Grand Baie) qu'à Marigot. En outre, « Cette unification de la population des deux côtés de l'île n'était pas le fait du traité de Concordia comme beaucoup le pensent. » L'idée concurrente de l'accord de Concordia comme base pour fêter le jour de la Saint Martin reste l'affaire de poches résiduelles d'une imagination populaire fervente et certaines déclarations officielles, jusqu'à dans la première décennie du nouveau siècle. La « motivation » Christophe Colomb a bein disparu.

Puis, il y a le fait rapporté par la Tradition Orale, qui, quelque part entre 1958 et 1959, nous dit que deux jeunes dirigeants politiques, commissaire Claude Wathey du Sud et le maire Dr. Hubert Petit de la partie Nord, se sont réunis pour discuter de l'industrie touristique naissante. Tous deux étaient déjà totalement acquis à l'idée de cette industrie nouvelle. Le Saint-Martin pastorale et postwissel était sur le point d'être plongé dans la modernité d'une manière sans précédent. En quelque sorte l'idée a germé d'un jour férié unique à la population de Saint-Martin, pour leur rappeler et pour célébrer leur longue histoire commune et active et les traditions de famille, d'amitié, de travail, de terres successorales, de commerce et de culture qui ont traversé la frontière pendant des siècles.

Ce qui mérité d'être mieux recherché, c'est que le 11 novembre a été convenu comme date à fêter entre ces Messieurs, et moins pour la supposée, mais non prouvée, célébration de l'observation de l'île par l'Amiral de la Mer — le jour anniversaire du noble soldat/moine/saint, Martin de Tours. Tout laisse à penser que le 11 novembre a été choisi plus à cause de la difficulté que l'administration locale à Marigot aurait eu, ou a cru qu'elle aurait eu, à convaincre les autorités de l'Etat, à une période politiquement sensible pour les régimes coloniaux, que « leur » colonie de 33.6 kilomètres carrés méritait son propre jour de « réunion » avec un territoire contigu hollandais de 25.6 kilomètres carrés, pour célébrer l'unité du peuple, leur vie en harmonie et cela certainement de leurs propres faits et du fait de leurs volontés, depuis 1848.

Le Nord était déjà contraint de célébrer avec la République le jour de l'Armistice le 11 novembre — un jour férié français depuis 1922, en l'honneur de l'héroïque « Ancien Combattant » (les fils de Saint-Martin inclus). Les Pays-Bas éloignés pourraient également penser que la journée avait davantage à voir avec Christophe Colomb, Saint Martin de Tours et ses propres fêtes de Martinstag ou Martinmas, qui est la Fête de Saint-Martin de Tours, ou de Martin le Miséricordieux, également célébré le 11 novembre. Une véritable tempête de « jours » a fini par permettre à ces deux territoires sur l'île de 37 kilomètres carrés de contourner les fastidieux et interminables obstacles qui pourraient être posés par des gouvernements lointains et de décider en un temps record, de réaliser un jour pour mettre en avant la « particularité » du peuple du Doux Pays Saint-Martin ? Peut-être.

Selon Jocelyn Arndell, trésorier de la « Commission du 11 novembre 1963, »  « l'idée de la célébration à la frontière » est venue du Dr Petit, de Felix Choisy et de Clem Labega. Une des premières photographie de la cérémonie au « Monument de l'amitié », largement diffusée a été prise en 1964. Comme une carte postale, elle montre le lieutenant-gouverneur Jan Beaujon disant son discours à l'occasion du jour de la St. Martin en présence des dignitaires, des troupes françaises, des gendarmes, des policiers, des scouts et une foule de gens de Saint-Martin debout sur la route et le mur de pierres sèches — tous bien habillés. Les drapeaux nationaux de la France et des Pays-Bas sont au premier plan. Pas très loin de là bat le pavillon du territoire des Antilles Néerlandaises.

Il est à noter que la loi émanant du centre décisionnaire des Antilles ou du Gouvernement Central (Landsbesluit) à Willemstad, assimilant le 11 novembre « avec dimanche, » donc un jour férié, « voor wat betreft het eilandgebeid Sint Maarten » (en ce qui concerne le territoire l'île de Saint-Martin) a été officiellement promulguée le 10 décembre 1984 et a publiée le 11 décembre, 1984.

Dès le début, la responsabilité de l'organisation de la célébration du jour de la Saint-Martin a alterné entre les gouvernements locaux dans les deux capitales. Le comité mis en place par l'administration organisatrice et hôte a organisé le programme officiel, par exemple: les services religieux (quatre messes en 1963. Le « Programme des festivités du 11 novembre 1980 » présidé par le sous-préfet Guy Maillard, mentionnait un service religieux) ; discours officiels, dépôts de gerbes, toast officiel et déjeuner, défilés des troupes avec fanfares et costumes et chars, spectacles culturels, jeux pour enfants et adultes, courses de bateaux, un match de football opposant le Nord au Sud et un bal public.

La dispute sur le fait de savoir si ce sont les élus locaux ou les représentants de l'État qui devraient être les principaux orateurs lors de la cérémonie à la frontière, elle non plus n'est pas nouvelle. Selon les informations que nous reçues, en 1959, le maire Dr Petit, considéré par certains comme radical ou progressiste pour son époque, était l'orateur principal représentant la partie Nord tandis que le lieutenant-gouverneur parlait au nom de la partie Sud (nous travaillons toujours à confirmer cette information). À leur crédit, ou du fait de l'hospitalité confiante et désarmante, née de la vie traditionnelle Saint-Martinoise, les représentants des États qui avaient tendance à exprimer une certaine affinité avec les gens de Saint-Martin, généralement parlaient de « l'unité », de « l'amitié » et « harmonie » du peuple par opposition à l'autorité ou au principe de nationalité française et néerlandaise.

Un exemple de cette expression serait le thème du discours à l'occasion de la fête de St. Martin en 2011, prononcé par le Gouverneur Dr. Eugene Holiday, dans lequel il mettait l'accent sur « une île, un peuple, un destin. ». À un moment de leur histoire où les deux territoires se débattent, chacun doté d'un statut autonome nouvellement acquis et distinct. Dans un exemple précédent, le sous-préfet S. Thirioux demandait à son auditoire lors de la cérémonie à la frontière, la permission de « rompre avec cette tradition » de parler de « ce qui a été fait durant l'année,... et de l'année à venir. » C'était le 11 novembre 1963, à l'aube de l'ère moderne de Saint-Martin. Le discours a fait l'objet d'une publication en anglais dans le journal Winward islands Opinion. Le représentant officiel de l'État français appelait directement tous les « Saint-Martinois, » à faire preuve de vigilance « en présence du progrès. Nous devons nous lever de nos berceuses et retrouver devant nos portes l'ardeur de nos pères » à développer l'île, et «chassant loin de nous le danger quelle qu'en soit sa forme. »

« Nous devons être les ouvriers de ce progrès et en faire la promotion afin d'en rester les maîtres. De passifs, nous devenons actifs. D'êtres endettés, nous devenons ambitieux [,] de personnes découvertes nous devenons des explorateurs. Tous les Saint-Martinois possèdent en eux ces qualités alors pourquoi ne pas les mettre en exergue ? Le progrès fait appel à la fierté, au courage et à la vigilance. ... Là, à cet instant même, prenez l'engagement devant vos ancêtres de rester dignes d'eux. ... »

« Saint-Martinois, ayez courages, la tâche est nouvelle et immense. C'est à vous de décider ».

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